Réalisations, en images .....

 REHABILITATION DE LA PRISON DE LODJA.

Après avoir visité les différents cachots de Lodja, Martine a contacté ONA ELE ONA pour une intervention en faveur des droits de l'homme.
Les détenus vivent dans des conditions inhumaines (27 persones dans une cellule de 10m2). Les hommes, femmes et mineurs sont enfermés dans la même pièce.

   

C'est pourquoi après consultation des autorités locales, il a été convenu la réhabilitation de 17 cellules individuelles afin de créer un quartier isolé pour les femmes et les mineurs.

C'est grâce à un don de l'association Vagram de Paris que ces travaux ont été réalisés et terminés en janvier 2009. 

 

 

 

A ce jour, 11 écoles d'alphabétisation sont en cours de réalisation, et ce grâce à :

- Ecole Collège Don Bosco à St Cyr sur mer

-Rotary club

- Kiwaniennes Sanary, le Beausset

 

 

 

Grâce au projet des étangs du Rotary, une dynamique a été crée et un réseau de volontaires (AVOCADES) motive les communautés à agir ensemble. C’est ainsi que les écoles d’alphabétisation ont vu le jour. Les instituteurs sont bénévoles mais nourris à tour de rôles par les mamans. Les mêmes mamans cultivent un champ communautaire dont le produit sera remis à l’infirmier qui accepte de soigner les volontaires du réseau et leur famille, ainsi que les veuves et les orphelins gratuitement. Un fond de départ de médicaments a été acheté grâce au Rotary de Grenoble qui a permis d’ouvrir des « boites de secours « (petites pharmacies) dans 5 écoles d’alphabétisation. Aujourd’hui, plusieurs villages veulent adhérer au projet de « devenir volontaires. » Prochaine étape : réhabilitation de tronçons routiers par les volontaires.

 

Axe routier KIOMI-POLE-POLE

CARITAS TSHUMBE

Zone d’intervention : Kasaï Oriental, District du Sankuru, Territoire de Katako-Kombe

 

 

Titre du projet : «Projet de réhabilitation de la route MC KIOMI – POLE-POLE 125 Km, pour l’accès à la population par les agences humanitaires»

 

 

Résumé court du projet : Projet de réhabilitation d’une route de 125 km et 9 ponts dans le District du Sankuru, territoire de Katako-Kombe, entre la mission catholique de Kiomi et le village de Pole-Pole sur la rivière Lomami.

La méthode HIMO utilisée pour ce projet permet la création d’emplois pour une durée de douze mois en main d’œuvre locale. La population traumatisée par les conflits armés et les luttes tribales travaille sur ce projet d’intérêt commun dans un but de réconciliation. Les nombreux Maï-maï auto démobilisés présents sur cet axe sont impliqués dans la reconstruction et participent à la stabilisation du processus de Paix.

Cette région complètement enclavée n’a reçu aucun appui depuis les dernières guerres et rébellions.  L’ouverture de cet axe permettra l’accès des populations par les agences humanitaires. Une enquête d’analyse du milieu au cours du projet évaluera les besoins afin d’assister la population.

 

Success story : L’axe Kiomi/Pole-Pole n’est sécurisé que depuis 2005. De nombreuses exactions graves ont eu lieu lors dans cette zone durant la période des conflits. Les rancoeurs et traumatismes sont entretenus par la présence des anciens Maï maï encore présents sur les lieux.

L’ouverture de cette route et le travail en commun des villageois permet à l’heure actuelle l’ouverture d’un dialogue.

La Caritas Tshumbe effectue une mission de mise en contact des populations et d’une sensibilisation à la collaboration dans un but de développement.

Les anciens Maï maï  et leurs familles vivent à l’extrémité de l’axe au bord de la rivière Lomami, complètement enclavés. Leur isolement et les différents conflits les ont réduits à un état de grande pauvreté. Leurs familles vivent dans des conditions misérables (Enfants nus, pas d’écoles, pas de centres de santé...).

 

La Caritas Tshumbe qui avait procédé à des distributions humanitaires de non vivres en 2003 n’avait pu atteindre cette zone à cause de l’insécurité et de la non accessibilité faute de route et de ponts. Aujourd’hui grâce à ce projet, 1 500 ménages sont ciblés à partir de Pole-Pole en descendant de Kiomi afin de bénéficier de kits humanitaires.

Monseigneur Nicolas Djomo, évêque de Tshumbe vient de cibler plusieurs villages pour la construction d’écoles et de centre de santé sur cet axe.

 

Une ONG locale développement, de Katako-Kombe qui participe aux travaux HIMO de piste, vient de distribuer 1 000 machettes Tramontina et des semences, aux cultivateurs  de l’axe Kiomi à Pole-Pole, dans le but de les aider au travail des champs.

Durant sont travail sur la piste, l’ONG a noté que dans cette zone, les hommes sont nombreux à exercer les métiers de chasseur ou de pêcheur. Les femmes se consacrent en majorité à l’agriculture. 

Touchée par les difficiles conditions de vie des femmes de la zone, l’association met en place un programme d’encadrement de celles-ci pour la relance agricole.

Elle organise 10/08/2008 une réunion avec les 13 mères chefs de l’axe ainsi qu’avec la mère chef de Watambulu nord au village de Ekukumu en présence des autorités du Territoire.  Lors de cette réunion l’association sensibilisera les femmes à l’augmentation la production agricole. Les mamans des villages du long de la route seront comptabilisées et recevront à leur tour machettes et semences.

C’est la première fois qu’une réunion de ce type est organisée avec les femmes de cette zone. Les conflits tribaux et les diverses rivalités des villages le long de la route de Kiomi à Pole-Pole n’ont jamais permis un tel programme.

 

Petite anecdote de la route: le projet a créé une nouvelle monnaie locale « la tâche ». Les manœuvres économisent et savent qu’un vélo coûte X tâches… On peut louer son vélo pour X tâches du kilomètre. Une maman du village vous préparera à manger pour X tâches…

 

La circulation des ouvriers de villages en villages durant les travaux, la conscientisation des associations locales sur le problème des populations enclavées de leur Territoire, le travail de médiation de la Caritas Tshumbe semble aujourd’hui avoir un effet de pacification de la zone et de mise en route d’un dynamisme de la population vers le développement.

Le temps record, avec lequel ont été effectués les travaux, grâce à la forte motivation de la population pour le succès de ce projet, produit un effet dynamique sur toute la région.

 

La formation des techniciens HIMO dans les ONG locales a déclenché un sentiment de « C’est possible ! ».

L’utilisation de la main d’œuvre locale a permis d’injecter une importante masse monétaire inespérée au sein des communautés de cette zone enclavée et sinistrée.

Dans les Territoires voisins de Lodja, Lubefu et Lomela  les associations locales contactent la Caritas Tshumbe pour recevoir la formation HIMO… et les autorités locales réclament son intervention sur des projets de même type dans leur Territoire.

 

 

 

 

                                                                                  Martine BERGE

                                                              Coordinatrice de projets Caritas Tshumbe

 

                             

 

             

 

            

 

    

 

 
 



Créer un site
Créer un site