LODJAprojetsMartine/parrainagseindividuelsOna Ele Ona
ONA ELE ONA
« un enfant est un enfant »
Lodja est une cité de 250 000 âmes, située dans la province du Sankuru, au cœur du Diocèse de Tshumbe au centre de la république Démocratique du Congo.
Cette situation centrale du Sankuru fait qu’il a été durant les guerres de la dernière décennie , le passage obligé de toutes les troupes belligérantes. Les exactions dans les villages y ont été très nombreuses et la population, très appauvrie.
Les difficultés économiques ont entraîné des dislocations de plus en plus nombreuses des ménages. Beaucoup de femmes sont veuves de guerre et se retrouvent seules souvent avec de nombreux enfants à charge. A ce tableau désastreux est venu se greffer un nouveau facteur : la prolifération exponentielle du VIH SIDA souvent répandu par les belligérants au moyen du viol devenu stratégie guerrière.
Les principales victimes de tous ces maux sont les enfants dont un grand nombre est laissé à l’abandon sans aucun soutien. De nombreuses femmes sont mortes en couches faute de soins ou affaiblies par la malnutrition. La famille élargie est trop appauvrie par la situation économique calamiteuse et n’a pas les moyens de les prendre en charge.
Cette situation que subit le Congo depuis 1995 mais qui semblait s’améliorer s’est aggravée depuis 2006, par la résurgence du conflit aux frontières du RWANDA, et a rendu « subsidiaire »pour les ONG la situation dans les provinces qui ne sont pas directement exposées aux méfaits de la Guerre et assèche ainsi les subsides qu’ils leur accordaient
Depuis avril 2005, CARITAS avait ouvert 2 orphelinats dans le Diocèse de Tshumbe. le premier à Lubefu d’une capacité de 38 enfants et le second à Lodja d’une capacité de 17 enfants. Les enfants recueillis sont tous orphelins de père ou de mère ou des deux ,le parent restant , disparu ou non n’étant pas en mesure en mesure de pourvoir à l’éducation de l’enfant.
Ces deux orphelinats ont vu le jour grâce à des financements privés américains obtenus par Monseigneur Nicolas DJOMO, évêque de Tshumbe et assurés jusqu’en 2006.
Tenus sous perfusion depuis le mois d’avril 2006, ces financements ont pris fin en Décembre 2008 pour l’Orphelinat de LODJA – ses 17 pensionnaires ne bénéficieront plus de cet appui .
ONA ELE ONA , organisme humanitaire français , créé en 2004 par Martine BERGE dans la Région de TOULON (VAR ) , et financé par des adhérents individuels et des Clubs Services régionaux ( KIWANIS – ROTARY –VAR Dialogue ) a apporté son soutien permanent, quoique marginal à cette œuvre, en se chargeant de la réalisation ,de l’amélioration ou du maintien en état de locaux et structures économiques ou éducatives.Il ne peut se tenir à l’écart de ce coup dûr.
Une solution alternative a été trouvée avec CARITAS , sous la forme de mise en pension des enfants dans des familles volontaires pour leur apporter, moyennant participation financière, abri , nourriture soins et éducation.
Pour l’année 2009 , ONA ELE ONA a utilisé la totalité de ses Avoirs et mis en place auprès de l’Organisme CARITAS qui gère les orphelinats la somme de 1500 Euros ( 1900 US dollars).
Compte tenu du coût de la mensualité payée pour chacun des 17 enfants ( 18 US $ ) cette somme couvrira à peine 6 mois des besoins et , nécessitera donc en plus de la révision des projets déjà arrêtés l’apport de Fonds complémentaires pour poursuivre cette action prioritaire , qui est donc devenue d’une grande urgence , ce qui justifie cet appel adressé aux AMIS de ONA ELE ONA
MARTINE BERGE en mission à LODJA
Coucou,
Je t'envoie une petite poésie que les petits enfants apprennent en classe de CP (en français)
L'enfant charitable.
Ce matin j'ai rencontré Oléla,
dans la cours de l'école
regardant le sol,
cherchant quelquechose.
Je lui ai dit: "Bonjour Oléla,
Que cherches tu mon ami ?"
"Ma maman m'avait donné
20 francs congolais
pour que j'achète du savon.
Malheur à moi,
je les ai perdu."
"Ne pleure plus mon ami.
Voici autres 20 francs congolais."
"Merci mon ami,
Le Bon Dieu te bénira
pour ton si bon coeur
ORPHELINAT DE LODJA
Lodja est une cité commerciale et agricole de 250 000 âmes, située dans la province du Sankuru, au cœur du Diocèse de Tshumbe au centre de la république Démocratique du Congo. Ce Diocèse localisé entre les rivières Lomami et Sankuru est d’une superficie de
60 000 Km2 et abrite plus d’un million d’habitants.
Cette situation centrale du Sankuru fait qu’il a été durant les trois dernières guerres, le passage obligé de toutes les troupes belligérantes. Les exactions dans les villages y ont été très nombreuses. La population est à bout de forces et suite aux multiples pillages, très appauvrie.
La situation politico-économique chaotique que subit le Congo depuis ces dernières années ne fait qu’augmenter ce phénomène de paupérisation des Congolais.
La majeure partie de cette population du Sankuru travaille dans l’agriculture. Les six dernières années de guerre empêchant toute exportation, la production s’est réduite à une petite culture vivrière de produits de base (riz, manioc.
Les difficultés économiques des familles entraînent des dislocations de plus en plus nombreuses des ménages. Beaucoup de femmes sont veuves de guerre et se retrouvent seules souvent avec de nombreux enfants à charge.
A ce tableau désastreux vient se greffer un nouveau facteur : La prolifération exponentielle du VIH SIDA. Les troupes armées ont répandu ce fléau à travers tout le pays souvent par le viol.
Les principales victimes de tous ces maux sont les enfants. En effet, un grand nombre est laissé à l’abandon sans aucun soutien. Leurs parents sont morts suite à la guerre ou au SIDA. De nombreuses femmes meurent en couches faute de soins ou affaiblies par la malnutrition. La famille élargie trop appauvrie par la situation économique désastreuse n’a pas les moyens de les prendre en charge. Certains enfants sont nés suite aux nombreux viols perpétrés durant la guerre. Il en résulte une errance et un vagabondage de ces derniers dont personne ne veut. Pire, ils sont considérés comme « enfants sorciers » n’apportant que le malheur et donc rejetés par la société. Certains sont récupérés par des familles qui les utilisent comme domestiques ou ouvriers agricoles. Ils deviennent des enfants esclaves.
Leur situation est terrible car leur âge importe peu. Les filles sont les plus grandes victimes de ce système car dès le pus jeune âge (5-6 ans), elles deviennent des domestiques très efficaces et pour la plupart des objets sexuels.
Grâce à des dons privés et essentiellement américains, récoltés par Monseigneur Nicolas Djomo, 17 de ces enfants orphelins vivent encadrés au sein de l’équipe CARITAS à l’orphelinat de Lodja.
Grâce à PAM, (Programme d’Alimentation Mondiale), 200 repas sont élaborés pour les enfants des rues ou enfants vulnérables dans le cadre d’une restauration gratuite chaque jour dans ce même orphelinat.
Les communions ont eu lieu à Lodja.
Visite de la maman de Martine en juillet 2007